Le jeu débute par une cinématique pendant laquelle on assiste à l'exécution d'un condamné à mort, Jack Riley, du départ de sa cellule jusqu'à la chaise électrique. On comprend plus ou moins qu'il a tué la femme qu'il aimait par jalousie.Alors que l'exécuteur vient de baisser le levier pour achever le châtiment, Riley est aspiré hors de son corps à l'intérieur d'une espèce de tunnel tandis que le gardien chef se transforme en démon. Il échappe de peu à la bête et se retrouve dans un lieu étrange, un château médiéval à l'ameublement oriental.
Tunguska, Sibérie orientale
Comme le jeu ne donne aucune indication, c'est dans la documentation que l'on apprendra ce que notre héros doit accomplir pour échapper (on le suppose) à une très désagréable mort par électrocution. Le moins que l'on puisse dire est que le scénario est très new-age, le rapport avec les événements réels ou fantasmés qui ont donné sa célébrité à la région de Tunguska demeure assez lointain. Trois statuettes ont été volées par les forces du mal : faith (la foi), hope (l'espoir) et love (l'amour). Jack doit retrouver ces artefacts et les remettre à l'endroit qui leur est destiné. Pour cela, il devra fouiller le château, c'est à dire arpenter des kilomètres de couloirs, affronter des ennemis très nombreux, déjouer des pièges et résoudre quelques énigmes.
Le Silence des longs couloirs
Dans «Tunguska», vous passerez votre temps à parcourir de longs corridors. Le déplacement de Jack se fait grâce aux flèches du clavier, haut et bas pour avancer ou reculer, gauche et droite pour pivoter, assez basique mais facile à prendre en main. Tous les personnages que vous rencontrerez sont hostiles et vous attaqueront dès que vous parviendrez à leur portée. Pendant les combats, vous contrôlez toujours Jack avec les flèches, cette fois combinées aux touches alt, maj et ctrl pour obtenir des coups différents. Les affrontements, assez simples au début, se compliquent rapidement par la suite et vous mourrez souvent. Pour vaincre les pièges, la seule manière est d'observer ceux-ci et de traverser à un moment précis, car là aussi, l' échec est létal ! Certains personnages vous tuent en deux coups, le premier vous envoie sur le sol et le second vous achève lorsque vous vous relevez. Le seul moyen de gagner est alors de ne jamais laisser l'ennemi porter un seul coup, le problème, c'est qu'abattre un adversaire peut s'avérer très long ! Vous recommencerez donc le combat ou tenterez de passer le même piège de nombreuses fois. On touche ici le gros point noir du jeu. Dans la version PlayStation, dépourvue de sauvegarde, quand vous mourez, vous êtes renvoyé juste avant le moment fatal jusqu'à ce que vous réussissiez : une mort et une résurrection rapides. Dans la version PC, vous pouvez sauver votre progression à tout moment. Mais cet avantage se révèle vite contraignant puisqu'à chaque fois que vous mourez, vous devez recharger le jeu et recommencer, mourir et renaître devient très long et très fastidieux ! De temps en temps, vous serez confronté à une énigme que vous résoudrez en utilisant les objets ramassés au cours de votre progression, ce n'est certainement pas la partie la plus difficile mais elle apporte un peu de diversité à l'aventure.
Le Cri du guerrier au bout du corridor
La réalisation technique se révèle dans l'ensemble de bonne qualité. Dans un cadre en 640*480 et en 3D, la caméra fixe se positionne en général convenablement,cependant, elle est, parfois, très loin de Jack. Les décors variés ne baignent pas dans la pénombre, à l'inverse de beaucoup de jeux de cette époque. Correctement modélisés, les personnages ne sont pas tous semblables. La cinématique de départ est réussie, fluide et accompagnée par une musique bien choisie. Il n'y a pas de voix à proprement parler, seuls les cris gutturaux des combattants retentissent dans les couloirs du château.
Tunguska: Legend of Faith PS1
complet
Description
Détails du produit
- Plate-forme
- PlayStation
- condition
- Occasion-Très bon état
137FAB43E895
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